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Les chaînes d’info évoquent le "statu quo" entre le gouvernement et les cheminots au sujet de l’avenir de leur statut et de la SNCF. Dans le passé, le « statu quo ante (bellum) » désignait une situation telle qu’elle était auparavant, avant le début des hostilités (ou des manœuvres bellicistes).

De nos jours, un statu quo, formule latine, signifie le maintien d’un état, d’une conjoncture, d’une situation ou bien le retour à une situation antérieure. Est-ce que la menace de l'amplification des périodes de grève par les syndicats ou le manque d’écoute apparent du gouvernement vont causer la rupture du statu quo ? Un dialogue, une écoute active, des échanges réels ne pourraient-ils pas lever le statu quo tout en faisant avancer la situation au lieu de la dégrader ?

Le statu quo est à rapprocher de la notion d’immobilisme. Il évite l’aggravation d’une situation et sa durée est très variable. Lors d’une grève, le statu quo n’est que provisoire. En démocratie, l’un des protagonistes, voire tous, doit, nolens volens, trouver un modus operandi et un modus vivendi pour sortir de l’ornière et trouver des solutions. L’idéal est le win/win, le franglais ou l’anglais cher au Président Macron, c’est-à-dire que tout le monde est gagnant, en partie ou en totalité, ici les cheminots, le gouvernement et les usagers de la SNCF.

Marie-Laure Tena – 6 avril 2018

Nil desperandum : ne désespérez pas ! Il ne faut désespérer de rien.

Nolens, Volens : bon gré, mal gré.

Modus operandi : mode de fonctionnement

Modus vivendi : moyen de vivre ou de trouver un accord ou un compromis entre les parties concernées.

Win/Win : gagnant/gagnant

Tag(s) : #actualités, #statu quo
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